Le Mans : une association propose de vous accompagner au travail à vélo en toute sécurité

16 décembre 2022 à 6h00 par Hugo Harnois

Photo d'illustration
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Crédit : Compte Facebook Cyclamaine

« Mon trajet guidé à vélo », c’est le nom du service gratuit lancé au Mans et aux alentours au début du mois de novembre par l’association Cyclamaine.

Nids de poule, sens interdit, routes trop étroites… Il n’est pas toujours facile de prendre le vélo pour se rendre au travail. Pour aider et rassurer les gens qui veulent se déplacer à deux roues, l’association Cyclamaine a lancé au Mans et aux alentours « Mon trajet guidé à vélo ». Il s’agit d’un service d’accompagnement gratuit qui met en relation des bénévoles du collectif et les personnes accompagnées.

Financée en partenariat avec la préfecture de la Sarthe dans le cadre des actions pour la sécurité routière de 2022, une formation a été dispensée aux bénévoles du collectif par leur moniteur de vélo-école pour apprendre à savoir comment accompagner quelqu’un lors d’un trajet à vélo.

 

"Il y a des passages partout mais il faut les connaitre et c’est à cela qu’on sert"

Et dès le premier jour du lancement de « Mon trajet guidé à vélo », sept ou huit personnes se sont montrées intéressées. « On s‘aperçoit que c’est un public très varié, avec des femmes, des hommes, qu’ils aient un vélo électrique ou pas. Ça peut être aussi des gens qui n’ont seulement que deux kilomètres à faire, ou d’autres avec un trajet de cinq, six kilomètres. Et un critère chez eux revient tout le temps, ils veulent se déplacer à vélo mais ne se sentent pas à l’aise, voire même en danger, contrairement à la voiture. C’est là qu’on vient apporter une réponse en proposant des itinéraires plus sécurisés, pas forcément plus longs. Il y a des passages partout mais il faut les connaitre et c’est à cela qu’on sert. », analyse Antoine Le Goas, bénévole et membre du conseil d’administration à Cyclamaine.

Et face à la demande croissante de circuler à deux-roues, « les constructions de pistes cyclables n’arrivent pas à tenir le rythme », déplore Antoine Le Goas, qui ajoute que ce service « ne remplacera pas la construction des pistes cyclables, ça la rend plus urgente. On insiste d’autant plus fort auprès des élus pour qu’ils fassent les choix nécessaires. »