Le « Mois du genre » fait son retour à Angers

20 février 2023 à 14h53 par Hugo Harnois

Mois du Genre
Mois du Genre
Crédit : Compte Facebook Université d'Angers

Créé en 2017 par le programme de recherches GEDI (GEnre et DIscrimination Sexiste et Homophobe), le Mois du Genre propose une nouvelle édition autour de l’écoféminisme à l’Université d’Angers depuis le 13 février dernier.

Cette année, le festival traitant des questions de genre met à l’honneur le thème de l’écoféminisme, un courant de pensée faisant partie « des courants féministes, qui croise la défense des droits des femmes et plus généralement des minorités des genres, avec une critique du capitalisme patriarcal. Et le constat, c’est que la domination envers les femmes se fait conjointement à la domination de la nature », définit David Niget, enseignant chercheur à l’Université d’Angers et chargé de Mission égalité.

 

Des rendez-vous baignés de pop-culture

Au total, l’Université angevine organise presque une trentaine de rendez-vous. Les événements sont gratuits, avec, au programme : des projections, conférences, expositions, mais aussi des ateliers cirque et théâtre, un blind test ou encore un ciné-débat.

Avec ces différents rendez-vous, l’idée est bien d’attirer le plus de monde possible à travers la pop culture : « c’est une façon d’aller chercher les étudiants là où ils sont. L’idée est d’essayer de leur présenter l’écoféministe dans sa complexité pour approfondir, déconstruire, réfléchir, débattre. Mais aussi, à travers la pop culture, en alliant des temps de réflexion, de critiques, de recherches, avec des temps plus ludiques, festifs, et les plus ouverts possibles », poursuit David Niget.

Si l’événement est destiné à tout le monde, les étudiants sont toutefois particulièrement visés, afin de leur donner envie de réaliser sur ce sujet des projets, des mémoires voire même des doctorats. De façon plus générale, l’objectif est enfin « d’imaginer un autre monde possible, accompagner les transitions vers des sociétés qui n’exploitent ni la nature, ni les femmes. En tant qu’universitaire, on a un rôle politique à jouer dans la formation des citoyens et des citoyennes », conclue le professeur. Le Mois du genre se poursuit à Angers jusqu’au 17 mars prochain.