Minute Conso : des produits sucrés davantage taxés ?
21 octobre 2024 à 6h00 par Hugo Harnois
Le taux d’obésité augmente en France.
Face à ce constat, le groupe de réflexion de l’Institut Montaigne a invité trois patrons de grands groupes alimentaires à trouver des solutions pour lutter contre la précarité alimentaire, qui touche environ quatre millions de Français.
Concrètement, l’Institut Montaigne appelle à davantage taxer les produits les plus sucrés comme les bonbons, les pâtes à tartiner, ou encore les céréales du petit déjeuner.
Par conséquent, les recettes de cette hausse de la TVA permettraient de financer un chèque de 30 euros par mois pour permettre aux personnes les plus modestes d’acheter uniquement des fruits et légumes. Une TVA qui pourrait passer à 20% contre 10%, voire 5,5% aujourd’hui.
Pour cette proposition, la directrice générale de l’Institut Montaigne a expliqué au Parisien que ce serait une mesure importante, quand on sait que les plus modestes consomment deux fois moins de fruits et légumes que le reste de la population.
Le coût de cette mesure serait évalué à 1,4 milliard d’euros, et le groupe de réflexion voudrait instaurer ce fameux chèque jusqu’en 2027.