Protections hygiéniques : les fabricants obligés d'afficher leur composition
Publié : 19 mars 2024 à 6h00 par Hugo Harnois
Rien qu’en France, il y en a plus de 2,8 milliards qui sont vendus chaque année.
On évoque ensemble les produits de protection intime dans cette nouvelle Minute Conso. À partir du 1er avril, les fabricants vont devoir donner sur l’étiquette ou la notice tous les détails de la composition des serviettes, tampons, coupes ou autres culottes menstruelles.
D’après la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), on pourra retrouver sur les produits tout le détail des substances et des matériaux incorporés, mais aussi les précautions d’utilisation et les effets indésirables. Quelques exemples pour vous donner une idée : irritations, intolérances, allergies, microtraumatismes, etc…
Une bonne nouvelle quand on sait qu’en moyenne, une personne utilise entre 6000 et 13.000 produits de protection intime durant toute sa vie.
Et grâce à ces nouvelles infos qui seront bien visibles, la DGCCRF nous promet que cela va permettre de prévenir le risque de syndrome de choc toxique, principalement causé par l’usage de protection périodique interne. On compte environ une centaine de cas de ce genre chaque année.