Qu’est-ce que l’Atlas de la biodiversité communal du Grand Chambord ?

27 mars 2023 à 6h00 par Alicia Méchin

Qu’est-ce que l’Atlas de la biodiversité communal du Grand Chambord ?
Des sorties natures organisées sur le Grand Chambord.
Crédit : Comité départemental de la protection de la nature et de l’environnement

La communauté de communes du Grand Chambord travaille depuis le mois d’avril 2022 à l’élaboration d’un « ABC », Atlas de la biodiversité communal. Explications.

Le Grand Chambord a décidé de se pencher sur la biodiversité du quotidien. L’objectif est simple : mettre en valeur et préserver la biodiversité « ordinaire », qui contribue à notre cadre de vie. En clair, s’intéresser à ce qui fait que nos territoires sont agréables à vivre.

 

Trois volets d’action

 

Pour cela, elle a débuté en avril dernier un Atlas de la biodiversité, une démarche qui sera menée sur deux ans, avec trois axes bien distincts. Tout d’abord, il s’agit de mettre à jour les connaissances sur la biodiversité du territoire. Ensuite, une action de sensibilisation et de mobilisation des acteurs du territoire est menée, à travers notamment un programme d’animations.

Des sorties en pleine nature sont notamment organisées, durant lesquelles l’objectif est de « mettre les visiteurs dans une situation où on peut voir des espèces qui ne sont pas si rares que ça, mais qu’il n’est pas forcément facile de découvrir seul », nous explique Stéphanie Chaumet, coordinatrice de la transition écologique pour les communautés de communes Grand Chambord, et Beauce-Val de Loire. « Ce qu’on cherche à travers ces sorties, c’est de montrer des espèces quotidiennes mais qu’il faut apprendre à connaitre pour savoir les voir et en apprécier l’intérêt et la beauté ».

 

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Les personnes qui souhaitent participer à ces sorties sont invitées à s’inscrire auprès de la Maison de la Loire, ou du Comité départemental de la protection de la nature et de l'environnement.

 

Préserver la nature

 

Enfin, le troisième axe de la démarche consiste à déterminer des pistes de préservation et de valorisation de la biodiversité. « L’idée c’est d’identifier soit des zones, soit des espèces, ou des milieux. Se dire dans telle zone mais sur quelques hectares, il y a peut-être un enjeu particulier et on va s’assurer que ce sera une zone où on ne fera pas d’aménagement lourd », précise Stéphanie Chaumet.

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Les pistes d’actions pourraient être déterminées avant l’été. Mais la mise en œuvre pourrait s’étaler dans les mois ou années à venir.