Ce boulanger du Var a distribué du pain gratuitement pendant un mois en Ukraine
Publié : 12h20 par Rubens Constantino
Depuis 2022, le boulanger varois Loïc Nervi sillonne l’Ukraine en guerre avec son fournil mobile. Une mission humanitaire atypique où des petits pains chauds deviennent, pour les habitants, des véritables gestes de réconfort.
Au milieu des routes dévastées de l’est de l’Ukraine, un camion blanc attire les regards. À son bord, quatre fours, un pétrin, quelques générateurs… et surtout Loïc Nervi, boulanger du Var devenu “boulanger sans frontières” depuis le début du conflit en 2022. À 42 ans, le propriétaire de plusieurs boulangeries près de Lorgues en est déjà à sa huitième mission humanitaire. Lorsque franceinfo le rencontre, son camion-fournil est stationné devant le monastère d’un petit village au sud de Kharkiv. Relié à deux générateurs, le matériel tourne à plein régime pour produire 600 petits pains. “Il y a le pétrin, l’espace pour façonner et après pour cuire”, explique-t-il, concentré mais souriant. En Ukraine, Loïc est surnommé “Vitalik”, et il rit volontiers de sa réputation : “On me dit que je n’ai pas qu’un grain, mais carrément le silo.”
Cette fois, sa tournée d’un mois doit le mener jusqu’à Kramatorsk, l’une des zones les plus dangereuses encore accessibles. “On ne peut pas aller plus loin. Le camion est trop visible, trop lent. Sur certaines routes, les voitures roulent à 120 km/h… nous, impossible.” Malgré les risques, il persiste : “C’est le pain du cœur”, lance une vieille dame venue récupérer sa miche. “Que Dieu lui donne la santé et qu’il revienne encore”, glisse-t-elle, la voix tremblante.
Pour Loïc, tout est financé de sa poche. “Financièrement, je me ruine, mais agréablement, j’adore dépenser pour ça.” Accompagné de son oncle Bruno, il poursuit sa route, distribuant du pain, de la chaleur et même quelques chansons ukrainiennes qu’il apprend au fil des rencontres. Dans un pays épuisé par les bombardements, ses fournées quotidiennes deviennent une parenthèse de douceur.
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