En termes d'émotions, nous ne sommes pas si éloignés des golden retrievers !

Publié : 2 décembre 2025 à 17h10 par Rubens Constantino

Crédit image: Unsplash / Enis Yavuz

Une étude britannique révèle que les golden retrievers possèdent des gènes similaires à ceux des humains, influençant leurs émotions et leur comportement, de la peur à l’apprentissage.

Des chercheurs de l’Université de Cambridge ont analysé l’ADN de plus de 1 000 golden retrievers et comparé les résultats à des données comportementales recueillies auprès de leurs propriétaires. L’étude montre que 12 régions génétiques majeures sont liées à des traits comme l’anxiété, la sensibilité et l’agressivité, et neuf autres zones méritent des analyses supplémentaires.

Les gènes identifiés chez les golden retrievers correspondent à des gènes humains impliqués dans la régulation de l’anxiété, des sautes d’humeur ou de la sensibilité émotionnelle. Ces découvertes confirment que les émotions des chiens ne sont pas uniquement influencées par l’éducation ou l’environnement, mais aussi par une base biologique profonde. Cela permet de mieux comprendre pourquoi certains chiens réagissent fortement au stress ou à des situations nouvelles.

Impact sur l’éducation et le soin des chiens

Ces résultats peuvent transformer la façon dont les éducateurs et les vétérinaires abordent le comportement canin. Comprendre la prédisposition génétique à la peur, à la sensibilité ou à l’apprentissage chez les chiens permet d’adapter les méthodes d’éducation et de dressage. Les éleveurs peuvent également prendre en compte ces facteurs pour sélectionner les lignées futures, favorisant des animaux équilibrés et mieux préparés à la vie avec les humains.

Une avancée pour la compréhension des émotions

L’étude démontre également que les traits émotionnels des chiens et des humains partagent des racines biologiques communes. Cela ouvre la voie à une meilleure compréhension de la santé émotionnelle des animaux de compagnie et renforce le lien entre l’homme et le chien. Ces découvertes pourraient également inspirer des traitements pour réduire l’anxiété chez les animaux, en s’appuyant sur les connaissances existantes sur la génétique humaine.