La sécurité des lycées : une priorité !

11 avril 2017 à 9h24 par Rédaction

La Région Centre Val de Loire a annoncé son intention d'investir plus de 5 millions d'euros pour la sécurisation des lycées. Une décision prise dans un climat délétère après l'attaque d'un lycée à Grasse le mois dernier.

Comment réussir à conjuguer « sécurité » et « liberté » ? Cette question pourrait faire l’objet d’une épreuve au bac philo. Elle était pourtant sur toutes les lèvres des élus de la région ces dernières semaines. Finalement, ces derniers ont tranché : une enveloppe de 5,5 millions d’euros sera débloquée sur l’ensemble du mandat pour sécuriser au mieux la centaine de lycées placées sous sa tutelle. En revanche, tous les établissements ne seront pas logés à la même enseigne.

Des mesures de sécurisation lancées en 2016…

A l’été dernier, le gouvernement a présenté les mesures et les consignes de sécurité qui concernent les écoles et établissements scolaires. Parmi elles :

  • La création d’une cellule de crise dans chaque académie, en plus d’une formation spécifique à la gestion de crise dispensée pour chacun de leurs membres.
  • La mobilisation des forces de sécurité avec la présence de patrouilles régulières sur les itinéraires de transport scolaire, de points de ramassage ou aux abords immédiats des établissements.
  • Des travaux de sécurisation dans les écoles primaires et dans les collèges et lycées. A Loches par exemple, des portails et des clôtures vont être refaites durant ces vacances de Pâques. Au lycée Grandmont de Tours, l’accent sera également mis sur l’installation de portails et de tourniquets en attendant l’arrivée de caméras.

… et poursuivies en 2017

L’Etat a exigé aux écoles et aux autres établissements scolaires de mettre à jour leur Plan particulier de mise en sûreté (PPMS). Trois exercices, dont un « attentat intrusion », devaient être réalisés au cours de l’année scolaire 2016 – 2017.

C’était le cas le mois dernier au collège de Saint-Denis-en-Val. L’exercice consistait à simuler une attaque terroriste sur la structure. Il a mobilisé 400 personnes et avait pour but de voir la réaction des autorités et de mettre à profit le travail de leur collaboration.